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AMINA BELHASSAN ALAOUI

UNE ÂME DE MODEUSE ET UN SACRÉ TEMPÉRA- MENT DE BUSINESS WOMAN

 LE digital, un vaste monde en pleine expansion et sans limites que cette passionnée de la communication et du design a pénétré de toutes les portes. Son univers ? Le sac à main. Ses challenges ? Imposer des marques
comme Ted Lapidus ou Jacques Esterel et rendre cet accessoire à la portée de toutes les bourses. Amina Belhassan choisit ses modèles, gère les formalités d’importation, façonne son show-room de maroquinerie à Rabat et sur son site
web, oriente ses publicités notamment sur les réseaux sociaux et joue même la muse. En près de six ans, ses résultats sont à la hauteur de ses ambitions avec en prime une belle carrière de Geekette.
—Lancer un site e-commerce à 29 ans, vous avez plus d’un tour
dans votre sac ? —Yes plus d’un tour because i’m the Wave that carries... et j’adore ça( sans prétention)! J’ai plusieurs casquettes, je suis un peu une
femme Caméléon. Je pense que je suis assez ambitieuse et audacieuse pour bousculer les achats en ligne au Maroc. Les gens chez nous sont plus confiants d’acheter des billets d’avion ou des chambres d’hôtel en ligne mais pas un sac à main ou une valise de voyage d’une valeur de 1000 à 2000 MAD. Oui, je suis
fière de mon challenge, car la plus grande frustration d’un client est
de commander, de payer et de ne jamais recevoir son produit. J’ai mis du temps à mettre en confiance ma communauté la première année, car leurs soucis premiers restent le stock et l’authenticité du produit. Certes, j’ai lancé un site e-commerce mais j’ai également un showroom, et là aussi, c’est une autre histoire. Un show-room dans un appartement ! Certaines de mes clientes doutaient de la provenance de mes collections de sacs et de valises, pour elles ce sont des faux et je ramenais mes produits dans des valises ! Il m’a fallu un an pour rassurer, grâce à mon service de livraison dans la journée pour Rabat et Casablanca et dans les 24 à 48 heures pour les autres villes. Chaque matin je me réveille avec plein d’idées pour faire
vivre sacaelle.com, interagir avec mes followers sur Instagram et Facebook
quotidiennement, tourner des stories pour présenter les produits en
vidéo. Aujourd’hui, la communauté compte102 k followers sur Facebook et 12k sur instagram en plus de Twitter, Pinterest et Youtube.

—Mais alors pourquoi précisément des sacs à main ? —J’adorai porter des sacs Ted Lapidus durant mes études à Paris, les prix étaient très accessibles. Une
fois au Maroc, j’étais contrariée de constater que les Marocaines portaient soit des sacs haut de gamme et hors de prix soit des imitations.
—Qui achète Ted Lapidus aujourd’hui, au Maroc ? —C’est drôle mais j’ai des clientes de 15/16 ans à 60 ans. La griffe Ted Lapidus en vogue dans les années
70, s’est beaucoup rafraîchie avec même des modèles de sacs à dos, très
en vogue. Jacques Esterel, célèbre designer des années 50 avait même
créé la robe de mariage de Brigitte Bardot. Ce sont des valeurs sûres !
Vous savez, il m’arrive de recevoir des demandes de Parfums, de prêt-à-por-
ter ou encore dernièrement, nous avons été contacté par une personne
de Fès pour lui réparer sa montreTed Lapidus !
—D’autres marques ou segments
en vue, l’homme par exemple ? —Je fais l’homme en ceintures,
porte-monnaie, cartables à ordinateur et sets de voyage, et c’est
souvent leurs compagnes, mamans ou des amis qui souhaitent faire un cadeau, qui achètent un article pour homme. Je compte installer une marque Américaine de sacs et chaussures pour hommes et devenir le Multi-marques en ligne de sacs, bagageries et accessoires, et pourquoi pas la chaussure et peut-être le prêt-à-porter.

—Derrière votre stature de dame et business woman se cache une fashionista assumée, décrivez-nous votre garde-robe ? —« Les modes passent, le style
est éternel. La mode est futile, le style pas » Dixit Yves Saint Laurent.
Depuis très jeune, j’ai toujours refusé qu’on m’habille pour aller à l’école en mode petite fille parfaite, j’imposais alors déjà à ma maman mon
style. Aujourd’hui, ma garde-robe est vraiment marrante car je peux
passer d’un look classique, tailleurs et talons hauts à un look sporty chic.
J’aime les belles choses et surtout les pièces uniques, je n’aime pas être
un template ! J’ai ma touche, mes accessoires, mon style ! J’ai toujours
aimé les perles et les grosses bagues. Je dessine souvent des modèles et
demande à mon bijoutier de me les réaliser. Depuis quelques années,
j’adopte le balck & white ou encore le bleu royal, j’aime bien porter des vestes ou tops unis, mais flashy surtout, en hiver pour apporter une touche de gaieté. Mais ce dont je raffole le plus, ce sont les chaussures, à plateforme vernis avec semelle blanche.
—Gérer un site e-commerce c’est beaucoup de travail et sans heures
fixes, vous vous en sortez comment ? —Les gens croient souvent que je
reste les jambes croisées à attendre les clientes, que je fais la grasse matinée
! Les coulisses du e-commerçant en mode, c’est un vrai travail non stop et
multi-tâches ; c’est jongler avec assurer les contacts avec les dirigeants des
marques et gérer les tracas du transit, passer des heures à convaincre une
cliente au téléphone et assumer les aléas des livraisons, agencer un showroom ou prendre des photos, les retoucher, les poster et poser nickel devant la caméra, rédiger des bons de commande comme quelques lignes pour sublimer une publicité en ligne. Heureusement que j’aime ce je fais, car rester braquée sur mon smartphone tout le temps, m’imposerait de suivre une bonne cure detox des appareils électroniques.
—Voilà six années que Sacaelle existe, alors verdict, les femmes marocaines sont-elles addicts aux sacs àmain ? —Le sac à main est le compagnon fétiche pour nous toutes ! Aujourd’hui, très peu de femmes se contentent d’un seul. Elles veulent le basique mais également le It Bag de la saison, un modèle working-girl et une petite pochette sexy pour le soir, sans oublier le fourre-tout du week-end. Aujourd’hui, peu importe les bourses, peu d’entre nous survivent au duo, sac en toile pour le voyage et un autre en cuir pour tous les jours comme le faisaient les ladies de l’ère victorienne.
Entretien : Ilham Benzakour - HOLA MAG MAROC